A chacun je présente mes vœux les meilleurs pour cette nouvelle année 2015. Des vœux, on en parle toujours et surtout cette fois ci à l’endroit du public sportif notamment aux Ecureuils afin que leurs calvaires au niveau du moyen de transport soient conjugués au passé. Je dis bien conjugués au passé !!! C’est mon souhait et celui de tout le public sportif. Mais, est-ce que les membres de la fédération sont dans cette logique ? C’est la question que je me pose. A cette interrogation, chacun de nous à sa réponse. Mais, il suffit juste de voir la manière dont l’actuel comité exécutif de la fédération béninoise de football se comporte par rapport à certains dossiers et on se rend à l’évidence de leur vision. Parlant effectivement de vision, ont-ils une, pour le bus des Ecureuils ?
Sinon, en décembre 2013, l’honorable Augustin Ahouanvoébla a promis au peuple béninois que le bus des Ecureuils sera au Bénin et fonctionnel en janvier 2014. Un an passé, nous sommes toujours au même point. Le comble dans cette affaire scabreuse est qu’on ne sait pas qui a avalé les fonds entre Pedro Ayéma et les autres présidents, membres du comité exécutif. Chose curieuse et étonnante, on constate que le président de la FBF assigne Ayéma et lui à son tour, assigne Ahouanvoébla. Bref, c’est tout un jeu de ping-pong. Mieux, ce qu’on n’est pas arrivé à comprendre, c’est le fait que le bus des Ecureuils dit-on, est arrivé au port de Cotonou le même jour que celui des Buffles de Parakou. Malheureusement, celui du club du septentrion a été réceptionné, mais pour les Ecureuils, non. Qu’est ce qui a pu se passer ? C’est là la grande question. Dans cet imbroglio, on découvre les images de ce bus fantôme sur les écrans de la télévision nationale et surtout sur les réseaux sociaux, sans avoir vu l’original.
Les cinquante-cinq millions ayant servi à acheter ce bus sont des miettes comme l’a dit l’honorable Ahouanvoébla. Mais, qu’il souffre qu’on lui dise la vérité, comme quoi, ce n’est pas sa propriété privée, ni celle de Pedro Ayéma. Alors, on veut voir le bus.
En outre, si on ne sait pas faire, les Ecureuils resteront sans moyens de transport pendant encore longtemps. Ils continueront peut être par être toujours des abonnés officiels des bus du club UssKraké ou celui du ministère de la jeunesse des sports et des loisirs, puisque c’est ce mode qui plait aux dirigeants et ils se sentent à l’aise lorsque c’est comme cela. Mieux, le jour viendra où Emmanuel Imorou et ses coéquipiers prendront Zémidjan pour aller aux entrainements. Et à cette allure, ils finiront par marcher pour aller à ces séances. Puisque nul ne sait la fin de ce feuilleton.
Les Ecureuils sont la seule équipe nationale de football au monde qui ne possède pas de bus comme de moyens de transport. Est- ce notre pauvreté que les dirigeants du football exposent ? Ou ont-ils d’autres idées derrière la tête ? Est-ce ce qu’Augustin Ahouanvoébla et ses pairs nous ont promis quand ils prenaient les rênes de cette structure en 2013 ? Va-t-on continuer par gérer le football de cette manière ? En tout cas, le passé, bien que mal rattrape toujours. Il vaut mieux être bon et serviable lorsque vous vous retrouvez en haut afin qu’à votre descente, qu’on vous accueille comme un héros ou simplement qu’on ne regrette votre départ !!!!
Sportivement votre !!!