Ousmane Batoko : « Pas d’élections pour cette année » : Foutage de gueule !!!

Sur 8 des 9 de l’échelle de richter, les déclarations du président de la Cour Suprême sur la non tenue des élections avant fin 2014, ont ravagé tout sur leur passage provoquant d’énormes dégâts collatéraux dans le pays. De l’indignation de l’ensemble de la classe politique à la colère de la société civile, en passant par le désaccord de la masse des analphabètes, bref tous les compartiments de la société béninoise sont sous le choc et se posent une question : Où allons-nous en définitive ? A y voir de plus près, si le pire n’est pas déjà à nos portes, il ne serait plus loin. Conformément à un chronogramme bien établi tout en tenant compte de la disponibilité de la Lépi, le Chef de l’Etat a réaffirmé le 31 Juillet lors de son discours à la Nation, sa volonté de voir les élections communales et municipales s’organiser avant la fin de cette année 2014. Dans cette optique, bien que la trésorerie de l’Etat soit malade, le gouvernement affirme avoir débloqué près de 10 milliards Fcfa pour le financement de la Céna et du Cos/Lépi. Maintenant; que le président de la cour suprême vienne dire devant le monde entier que les élections ne peuvent pas être organisées, cela relève tout simplement d’un mépris, d’un dédain et d’une insulte à l’intelligence de tout un peuple. En effet, rien ne saurait justifier ces déclarations aussi délicates que subversives de Ousmane Batoko.

A moins qu’il ne s’agisse d’un simple avis consultatif de la Cour Suprême en tant que organe chargé des contentieux électoraux en matière des élections municipales, communales et législatives. Là encore on se demande, qui l’a saisi ? A-t-il été mandaté par quelqu’un dans l’ombre pour jouer ce rôle ? Enigme. Mais avec le ton employé et le contexte choisi pour faire ses déclarations, on a le sentiment que c’est déjà une décision que la cour suprême a rendue. Parallèlement ; sur l’émission ‘’Zone franche’’ de canal3, le dimanche 28 Septembre 2014 dernier, le conseiller politique du chef de l’Etat, Amos Elègbè, a laissé entendre que les élections vont se tenir impérativement cette année. Une contradiction flagrante avec la position actuelle de Ousmane Batoko.

Mieux, tout a été mis en œuvre pour que le président de l’Assemblée Nationale ne soit pas associé à cette rencontre d’échanges que le chef de l’Etat a eue avec les présidents d’institutions avant-hier au palais de la marina. Ce qui prouve à suffire qu’il y a, comme l’a dit le président du Prd Me Adrien Houngbédji, un plan cauchemardesque pour prendre le peuple béninois en otage. De toutes les façons, en acceptant de s’associer à ce deal de mauvais aloi, Ousmane Batoko est tombé aujourd’hui plus bas que la terre devant le peuple béninois. En principe, il doit être poursuivi devant un tribunal correctionnel pour haute trahison. Car, il fait partie de ceux qui depuis fort longtemps, devraient aider le chef l’Etat dans l’organisation à bonne date des élections au Bénin. Mais il ne l’a pas fait. Maintenant qu’il sent que son fauteuil chancelle, il vient affirmer à qui veut l’entendre que les élections ne peuvent être organisées cette année sans préciser la date prochaine. Dommage.

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