Enfin le jour J. Ce lundi 30 novembre 2015 les rideaux s’ouvrent sur la COP21 avec un peu plus de 150 chefs d’Etats attendus pour défendre chacun sa thèse.
De quoi ont besoin au juste les populations ? Des enquêtes faites, nous montrent que la majorité des populations n’est pas informée de l’organisation d’une conférence sur le climat. Mais, là n’est pas trop le problème.
L’objectif pour lequel cette COP est organisée ne semble pas prendre en compte les inquiétudes immédiates des populations. Ces inquiétudes se résument en : les inondations ; les sécheresses, l’érosion côtières ; la fonte de la banquise ; la montée des eaux ; la modification de la durée des saisons.
Toutes ces conséquences ont comme effet commun le déplacement des populations, celles- là qui vont devoir partir du faite des caprices de la nature mais, le paradoxe est que la plupart de ces déplacés viendront des pays africains et des régions insulaires. Ces parties du monde qui polluent moins sont les plus touchées et on commence par voir leurs occupants s’en aller. Au Niger la sécheresse qui sévit avec les inondations périodiques, au Maroc la disparition des oasis, au Sénégal l’érosion côtière emporte les villages des pêcheurs et met ces populations mal à l’aise.
Que peuvent-ils faire ces réfugiés climatiques, ceux qui sont contraints de partir, de quitter ces terres qui sans doute les ont vus naitre et qui portent le reste de leurs aïeux. Partir sans être responsables de ce départ, partir parce que d’autres l’ont décidé. Mais où aller ?
C’est triste mais c’est la réalité. Chaque jour le nombre de réfugiés climatiques ou environnementaux ne cesse de croître. L’ONU prévoit 250 millions de réfugiés climatiques d’ici 2050.
Une prévision réelle mais quelles solutions prévoient-on pour ceux-là. Rien encore peut-être car l’ONU ne reconnait pas encore le statut des réfugiés climatiques ce qui suppose que pour ces réfugiés environnementaux, l’horizon est encore sombre déjà que les grands responsables de ces changements climatiques du fait de leur fort taux d’émission de GES ont refusé de signer les différents accords visant à trouver une solution aux conséquences du réchauffement climatique.
Si rien n’est fait nous risquons de redessiner la carte du monde d’ici 2050.