Le président Patrice Talon était en visite à Parakou le vendredi 11 novembre 2016 pour présenter les efforts de son gouvernement après six mois de gestion et réaffirmer sa volonté de mettre la commune de Parakou sur les voies du développement.
« Dans quelques mois, nous allons mettre le pays en chantier » ; ainsi s’exprimait le chef de l’État Patrice Talon lors de sa visite dans la cité des Koborous le vendredi 11 novembre 2016. Dans la grande salle de l’Hôtel de Ville de Parakou, le président de la république a réaffirmé qu’il était prêt à relever les défis du développement du Bénin.
Pour cela, il a fallu se mettre à l’œuvre pour faire l’état des lieux et de planifier toutes les actions à mener : « Les sept mois qui viennent de s’écouler ont été, pour moi, éprouvants. Il a fallu consacrer mes jours, mes nuits à repenser plus que je ne l’imaginais, à réorganiser le pays dans tous les sens, dans tous les secteurs pour faire face au quotidien et engager la réflexion pour la suite».
Conscient que les critiques se font de plus en plus vives face à la misère que vit le peuple béninois, le président de la république n’a pas manqué de préciser que « nous avons eu beaucoup de mal à gérer le quotidien. Nous avons eu autant de mal pour réfléchir, structurer, avoir les compétences qu’il faut pour mettre en place une politique pertinente dans tous les domaines…nous venons de finaliser, tout en gérant le quotidien, notre plan d’action pour les quatre ans et demi qui nous restent. Je voudrais vous dire ici, les yeux dans les yeux, qu’à la fin du mandat, vous serez fier de moi. Nous n’avons pas la prétention de tout régler, mais nous allons faire l’essentiel. Nous allons mettre le pays sur les rails. ». Et comme aux États unis face à ses compatriotes de la diaspora, Patrice Talon est revenu sur sa volonté de faire du Bénin dans toutes les contrées du monde. « Nous allons donner l’espoir que dans le domaine de l’environnement, du développement local, de la sécurité, de l’éducation, de la santé…le Bénin n’aura pas grand-chose à envier à ses voisins.
Le Bénin pourra dire et espérer que chaque sera meilleur aux jours précédents » a-t-il souligné. Lors de son passage à Parakou, le chef de l’État n’a pas manqué de placer un mot à l’endroit de l’ambitieux budget que son administration a prévu pour l’année 2017. « Nous avons déposé le budget 2017, au parlement avec une projection budgétaire de plus de 2010 milliards et mes compatriotes sont restés sceptiques. Parce que nous avons vu, ici, annoncer des budgets, mais réaliser, chaque fois, à peine à moitié. C’est donc tout naturellement que mes compatriotes disent : « oui, un budget annoncé à plus de 2010 milliards ! ce sera réalisé à combien ? À 800, à 1000 milliards maximum ».
C’est parce que ceux qui le disent ne me connaissent pas. Ceux qui me connaissent savent très bien que je n’annonce pas, publiquement, ce que je ne suis pas capable de faire. » a-t-il martelé. En tant que véritable leader, le magnat du coton vient de lancer un défi à tout le Bénin.