Patrick Aho reçoit ses attributs de Contre-amiral

Patrick-AhoLe Chef de l’Etat a présidé ce lundi 26 janvier à la cérémonie de port de galon à Patrick Aho, promu au grade de Contre miral, à la faveur du conseil extraordinaire des ministres du 30 décembre dernier.

La cérémonie de ce lundi est le prolongement de celle qui a eu lieu au domicile du Chef de l’Etat le 1er janvier dernier, et qui a consacré le port des attributs aux nouveaux généraux de l’armée béninoise. A la suite du Chef d’Eta-major général des armées Djibril Boko Naïmi, de Idrissou Abdoulaye, de Cocouvi Amoussou et de Laurent Amoussou, c’est le tour de Patrick Aho, Attaché de défense du Bénin auprès des Nations unies à New-York, de rentrer dans la plénitude de ses attributs, conformément au décret 2014/775 du 31 décembre 2014, portant promotion des officiers de l’armée au grade de Général.

« En officiant personnellement votre cérémonie de port de grade, je voudrais témoigner ma gratitude à l’endroit de notre armée dans l’œuvre de développement, de paix et de démocratie qu’elle joue pour notre nation », déclare Boni Yayi. Pour le Chef de l’Etat, c’est une reconnaissance personnelle à l’endroit de cet officier supérieur qui abat un immense travail auprès des Nations unies pour le compte de notre pays. « En vous promouvant, je voudrais que notre armée soit présente à tout endroit du globe » poursuit Boni Yayi tout en saluant l’armée qui s’acquitte de façon remarquable de sa mission républicaine. À ce titre, le Chef de l’Etat exhorte la grande muette à accompagner, comme à son habitude, notre pays pour les différentes échéances électorales qui pointent à l’horizon. « C’est le moment de vous demander de rappeler à vos troupes la posture de neutralité en tout temps et en tout lieu dans le débat politique » insiste le Président Boni Yayi à l’endroit du Chef d’Etat Major Djibril Boko Naïmi. Le Chef de l’Etat a enfin sollicité la disponibilité de l’armée béninoise pour appuyer le voisin Nigerian dans sa lutte contre le groupe terroriste Boko Haram qui, dit-il, met en péril, non seulement la vie d’un peuple, mais aussi de toute une région, voire de tout le continent.

 Par Bruno OTEGBEYE (Cell.Com/PR)

Author: Charles

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