Nous sommes toujours dans la Constitution qui fixe le nombre de mandats à deux. Plus l’autre aspect nouveau, nul ne peut faire plus de deux mandats dans sa vie. Partant de ce postulat, le débat sur le 3ème mandat ou non de Talon est inutile et stupide. Selon l’homme d’affaires internationales, Yves Gaba, Patrice Talon est accusé par méchanceté parce que le travail qu’il fait est titanesque et il a besoin de l’accompagnement de tous pour sortir le Bénin de l’ornière.
« C’est une stratégie pour détourner le réformateur national de la trajectoire du développement du Bénin qu’il a tracée », ajoute Tidjani Inoussa, jeune acteur politique. En tout cas, il faudrait remercier Théodore Holo pour sa vigilance et sa prompte réaction intellectuellement bien à propos et politiquement bien mûrie. Sans cela, nous allions encore perdre notre temps en conjectures pendant trois années pour discuter du sexe des anges! Et personne ne sait ce que cela aurait donné dans le commun vouloir de vie commune de nos compatriotes.
C’est vrai, nous aimons, dans notre beau pays, parler. Et chacune et chacun y va de ses savoirs. C’est bien, c’est la santé « parolique » du pays. Il reste à se demander à quand véritablement le temps du travail ? L’investissement de nos énergies dans des actions pour le développement, devrait être une priorité de tout un chacun en lieu et place d’incitations de querelles politiciennes.
Et aujourd’hui, les propos deviennent de plus en plus violents, incendiaires, et certains se croyant plus patriotes que les autres et qui n’ont rien inventé ni fait concrètement ne serait ce qu’une seule action citoyenne traitent d’autres de moins patriotes.
Tout cela, dans le silence des femmes et hommes politiques qui veulent garder et ou conquérir le pouvoir. Il nous faut un temps de pause! Un temps de retour à nous mêmes! Un temps pour guérir notre Coeur! Un temps pour Aimer autrement notre pays !
C’est bientôt 2026, il y aura des élections générales, aux tenants du pouvoir de montrer qu’ils méritent d’être réélus et à l’opposition de se montrer à la hauteur pour montrer qu’elle mérite qu’on lui fasse aussi confiance pour gérer le Bénin. A la société civile, notamment à la presse d’être plus vigilante. Oui les medias ont une responsabilité sociale à assumer. Faire exister un débat serein, donner la parole à tous les acteurs et aussi avoir la capacité synthétique, la volonté de décortiquer et de décoder les messages, et la générosité d’ouvrir des perspectives sinon tout le monde pourrait être devant un micro à animer du bla-bla.
L’imbroglio permanent ne sert pas les intérêts bien compris du pays. Il faut du respect entre les protagonistes politiques. Les journalistes devraient avoir en bandoulière, au delà de leur éthique et de leur déontologie dont ils sont si fiers, une lecture lucide des enjeux fondamentaux de nos sociétés et de la géopolitique régionale et internationale.
En tous les cas, les populations ne sont pas dupes et elles ont toujours su prendre leurs responsabilités au moment du grand soir ! Alors pas de crépuscule des idées, à défaut l’aube sera comme un brouhaha de clameurs sans saveur!
Que les enfants du pays, filles et garçons se retrouvent autour de l’essentiel: se battre pour que le pays avance, dans la paix. Et cela, dans un territoire connu pour sa stabilité et sa démocratie, n’est pas impossible. Au delà des diversités fécondes, que l’Unité règne!