Les manifestations officielles de la fête du 1er août à Cotonou se sont déroulées à place publique de l’étoile rouge. A ce rendez-vous annuel qui a lieu dans un contexte fortement marqué par la suspension par l’exécutif du maire de la ville, Léhady V. Soglo pour fautes lourdes et la tentative de son arrestation, son père, Nicéphore D. Soglo, cherchant à se venger à l’occasion n’a finalement fait que gaffer. Il s’est assis pour saluer le chef de l’Etat contrairement à tous les hauts cadres également installés à la même enseigne que lui.
Incroyable mais vrai. Nicéphore Dieudonné Soglo, ancien président de la République du Bénin n’est pas resté en marge des manifestations officielles de la célébration de la fête de l’indépendance mardi dernier. Ceci, en dépit de ses bouderies actuelles avec le chef de l’Etat, Patrice Talon. Il s’agit sans doute d’un acte de courage et d’esprit d’unité qu’il a ainsi manifesté et qu’il convient de saluer à juste titre. Toutefois, à cette occasion, l’ancien chef d’Etat était descendu trop bas au moment des salutations d’usages. Alors qu’il continuait de ruminer très bien les douleurs ressenties à la suite de la suspension de son fils Léhady V. Soglo de la tête de la mairie de la ville et de ce fait, cherchait vaille que vaille un moyen pour se venger du chef de l’Etat, Patrice Talon qu’il accuse d’avoir instruit l’incident, le ‘’vieux’’ a simplement gaffé. En effet, cette actualité défrayant la chronique depuis le vendredi 28 juillet passé avec à la clef, de nombreux commentaires qui jettent du discrédit sur sa famille, celui-ci, ne pouvant pas contenir davantage sa hargne envers la personne de Patrice Talon a simplement choisi de créer l’événement.
Le « vieux » Soglo a gaffé
Assis au milieu de très hauts cadres issus de l’exécutif et du parlement, sans compter les présidents des institutions de la République et autres personnalités importantes venues à cette cérémonie officielle, l’ancien président Nicéphore Soglo s’est délibérément empêché de se lever pour saluer le chef de l’Etat. Cet incident était survenu lorsque le président Talon était arrivé sur les lieux et voulait accomplir son devoir de salutation d’usage avant d’aller s’asseoir à la place qui lui était réservée. Il a choisi de rester assis pour serrer la main au chef de l’Etat croyant ce faisant, le venger. Ceci n’est en fait qu’un fait inadmissible surtout quand il est fait à l’encontre du chef de l’Etat qui, d’emblée est une Institution à part entière et entièrement à part. A y voir de près, c’est une attitude préméditée, car contrairement aux commentaires qui avançaient l’hypothèse de l’âge avancé de l’ancien président, ce dernier s’est toutefois tenu sur ses jambes pour se porter sur les lieux. Rappelons d’ailleurs que Nicéphore D. Soglo a lui également été chef d’Etat. De même, comment l’ancien président a-t-il fait pour se rendre ensuite au domicile du chef de l’Etat si son âge avancé lui obligeait de rester assis pour serrer la main au chef de l’Etat Patrice Talon ? Retenons que cette posture de lui dans une circonstance comme celle-là n’est qu’un sabotage de l’institution présidence de la République. C’est une horreur et une auto dégradation de sa propre personnalité. In fine, Nicéphore D. Soglo s’est humilié et dimunié, car cette attitude n’est guère digne d’un ancien chef d’Etat. C’est tout simplement inacceptable ce qui était arrivé. Pour cela, le vieux Soglo doit présenter des excuses publiques à la Nation pour avoir profané l’Institution présidentielle. Absolument !!!
J.E.
