En dépit de tous ce que Boni Yayi a concédé aux agents permanents de l’Etat depuis son arrivée au pouvoir, les grèves et autres formes de débrayages n’ont jamais cessé. Pitié donc pour Yayi.
Celui qui a affirmé que l’homme est un être insatiable a vraiment raison. Depuis le 1er août 2016, aucun régime ou gouvernement ne s’est autant occupé de la condition sociale des travailleurs. D’une part, les enseignants ont vu leur salaire grossir de façon exponentielle. Plusieurs sortes d’avantages leur ont été accordées. Des primes des activités de la rentrée ont été revues à la hausse avec le salaire qui a connu une augmentation. Dans ce même ordre d’idées, leurs homologues du supérieur, c’est-à-dire les universitaires ont depuis 2007 commencé par avoir des salaires qui les repositionnent comme de véritables élites et cadres de la nation. D’autre part, les hospitaliers comme médecins, docteurs, infirmier et autres ne sont pas oublier. Leurs conditions de vie et de travail ont connu une nette amélioration. Puisqu’ils des frères, sœurs, enfants et autres de quelqu’un, ils en témoignent nuit et jour du bien que le président Boni Yayi leur a fait.
Enfin, du côté de la grande muette, les militaires et autres corps habillés sont unanimes sur le fait que sous le règne du président Boni Yayi, ils se considèrent à part entière membres de société béninoise car, la considération et l’amélioration des conditions de travail et de vie est effective. Le président Boni Yayi a tellement fait qu’il est arrivé à un point où il a les mains liés par les conventions internationales. En effet, le gouvernement en matière salariale a déjà dépassé le seuil autorisé par les institutions de Bretonwoods dont le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Malgré tous ces risques pour le bien-être social des travailleurs, il est aujourd’hui remercié en monnaie de singe toute chose qui frise l’ingratitude. A chacun d’interpeller sa conscience et de faire une rétrospective de là où il a quitté et où il en est maintenant.
Alladé Hervé