Pascal Irénée Koupaki est sur une bonne pente pour atteindre le boulevard de la victoire en 2016. Il a rendu visite au roi de Kétou et les dignitaires des cultes traditionnels de cette commune pour leur présenter le ‘’Rassemblement Nouvelle Conscience’’ mis sur les fonts baptismaux le samedi 28 Novembre dernier et pour recevoir en retour leurs prières. C’était hier Lundi 30 Novembre 2015 dans la cité des Alakétu.
Pascal Irénée Koupaki ne cesse de multiplier les actions de dévouement, d’abnégation et d’engagement comme le recommande son concept ‘’la nouvelle conscience’’ pour que la victoire soit de son côté au lendemain de la présidentielle du 28 Février 2016. Après que le ‘’Rassemblement Nouvelle Conscience’’ soit né, il a jugé utile avec ses compagnons, d’aller le présenté au roi de Kétou, Aladé Ifè afin que le creuset soit béni et couronné de succès. Le roi dans ses propos, a notifié que ses vœux sont déjà exaucés dès lors qu’il a mis pied au palais royal Alakétu. A sa suite, différents sages et dignitaires ont formulé des vœux de santé, de longévité, de succès à leurs hôtes. Pour leur part, il ne fait l’ombre d’aucun doute que Pascal Irénée Koupaki ira loin dans ses ambitions, en ce sens que lorsque le roi Aladé Ifè prie, cela est toujours exaucé grâce aux pouvoirs divins que les ancêtres lui ont légué.
Le roi Aladé Ifè n’a pas manqué de lui prodiguer de sages conseils en ajoutant de ne pas oublier sa commune une fois que la victoire sera de son côté. Après avoir quitté le palais royal Alakétu, le cortège de Pascal Irénée Koupaki s’est ébranlé vers la circonscription scolaire de la commune où l’ensemble des chefs traditionnels, dignitaires et certaines têtes couronnées l’attendaient avec impatience. Prenant la parole, le président Koupaki les a remerciés pour avoir effectués le déplacement. Il a ensuite expliqué sa démarche qui consiste à leur confier le ‘’Rassemblement Nouvelle Conscience’’ après sa naissance, vu l’importance que révèle Kétou dans le concert des royaumes au Bénin et dans le monde. A leur tour, ceux-ci ont formulé des prières à son endroit afin qu’au bout du rouleau ce rassemblement sort victorieux.
Lionel Zinsou : un véritable casse-tête pour la classe politique
(De la nécessité d’un bloc anti-candidat Yayi)
Depuis l’annonce de sa nomination au titre de Premier ministre de la République du Bénin, alors même qu’il n’était pas sur le territoire national, Lionel Zinsou focalise les attentions. Ses faits et gestes étaient surveillés de près. La raison est toute simple. Les Béninois voulaient connaître les réels buts qui l’ont motivé à abandonner le Pai Partners, le plus important fond d’investissement français qu’il dirigeait depuis 2009. Aujourd’hui, c’est connu. Lionel Zinsou est au Bénin pour succéder à Boni Yayi.
Qu’on l’appelle « dauphin », qu’on l’appelle « joker », qu’on l’appelle « messie » ou « instrument de la France-Afrique », Lionel Zinsou se fout pas mal des adjectifs qu’on lui colle et, assurément, veut atteindre son objectif ; celui de devenir le quatrième président de l’ère du renouveau démocratique. Là-dessus, la manière élégante avec laquelle il entend réaliser ses rêves, certes légitimes, fait de lui un redoutable candidat qui ne fera pas de détail avec ses challengers, lesquels, d’ailleurs, le craignent pour plusieurs raisons. Primo : sa taille gaullienne. Du haut de ses deux mètres, c’est clair que tous les autres candidats sont « petits » devant lui. Secundo : sa carte de visite qui force admiration de par le monde.
Tertio : sa tempérance. Selon ceux qui l’ont côtoyé, il est le genre de personne qui aime régler en douceur ses problèmes, et aucun adversaire ne lui résiste. D’après le magazine « Jeune Afrique », c’est avec habileté et sa souplesse habituelles que cet homme « à la peau de crocodile et sur lequel les attaques glissent », comme le décrit un proche, est devenu président de Pai Partners, après avoir écarté les deux principaux patrons. Ici au Bénin, on a vu la douceur avec laquelle il a écarté de son chemin tous les artisans des succès et échecs de Yayi Boni, notamment le Vice-premier ministre François Abiola, le ministre des Finances Komi Koutché, les députés Barthélémy Kassa, Arifari Bako et autres lors des primaires des Fcbe. Pour Lionel Zinsou, les combats ne se gagnent pas avec du tapage. Il faut juste amener les « campeurs » à s’éclipser de leur propre chef.
Ça lui marche à tous les coups. C’est pourquoi l’annonce de sa candidature devient un casse-tête pour toute la classe politique. Ils sont nombreux, ces Alliances de partis qui se demandent s’ils ne feraient pas mieux d’aller à la rivière « Zinsou », plutôt que de courir le risque de soutenir un candidat qui ne fait pas le poids. Ce casse-tête qu’il constitue est d’autant plus inquiétant, parce qu’à peine avec cinq mois passés au Bénin, il a réussi, outre le soutien naturel de son oncle Emile, à avoir le soutien de Yayi Boni. Alors que ses challengers qui sont dans le pays depuis des lustres, qui connaissent bien le pays n’ont pas encore pu s’offrir ce luxe. Mais le problème n’est pas encore. Là où ses adversaires avouent leur impuissance à l’affronter, c’est le fait pour eux de verser dans des débats de bas niveau en disant qu’il est un Blanc et qu’il ne serait pas le fils de son père René.
Mais à la vérité, c’est qu’ils n’ont rien à lui reprocher, puisque n’ayant pas, comme eux, été mêlé à des scandales. Donc, si les politiciens béninois, mouvance comme opposition, n’ont pas d’arguments valables à l’encontre du candidat de Boni Yayi, c’est peut-être parce qu’ils ont, presque tous, des passés douteux. Et tel que les choses évoluent, les principaux présidentiables feraient mieux de taire leurs divergences, de commencer par mener des débats d’idées sur les réformes constitutionnelles, sur l’emploi des jeunes, sur le développement socioculturel et économique du pays. Ne pas le faire, c’est dresser le lit à l’opportunisme pour que l’ « après nous, c’est nous » soit « après nous, c’est la France-Afrique ».