Producteurs et transporteurs en colère contre la société MCI
Bien que faisant partie des égreneurs à qui l’AIC a demandés de débourser 40% du montant total du coton graine qui lui a été alloué des 33 000 tonnes, la société MCI n’a pu mobiliser les ressources nécessaires. Malgré ça, aidés par on ne sait qui, certains responsables de la société multiplient les initiatives dans l’ombre pour saboter la campagne cotonnière en cours. De quoi attirer la colère des producteurs et transporteurs qui y voient des manœuvres nuisibles pour décourager la production du coton dans les communes de Pèrèrè, Kalalé, Nikki et Pèrèrè.
Après les jeunes qui se voient exposés au chômage, ce sont les transporteurs et producteurs de l’or blanc des communes de Kalalé, Nikki, Ségbana, Pèrèrè qui craignent pour l’avenir de la filière coton dans leur zone. En effet, la campagne cotonnière en cours pourrait connaitre des dysfonctionnements graves si la MCI ne joue pas son rôle. La Société bien que faisant partie des égreneurs à qui l’AIC a demandés de débourser 40% du montant total du coton graine qui lui a été alloué des 33000 tonnes, n’a pas jugé bon de mobiliser les ressources nécessaires. Et pourtant, la société a été associée aux négociations depuis le début de la campagne. Pire, les responsables de l’entreprise MCI sont restés insensibles aux propositions de l’AIC tentant à aider l’entreprise à faire tourner ses machines. Les transporteurs et producteurs de l’or blanc des communes de Kalalé, Nikki, Ségbana et Pèrèrè sont donc mécontents face à cette situation qui menace dangereusement leurs activités. Ils se disent convaincus que des manœuvres nuisibles sont menées pour saper leur moral afin de décourager la production de coton dans cette zone. Quand on sait ce que représentent le nombre des producteurs de coton et les transporteurs si on fait une transposition dans le monde politique, on peut croire à de telles manœuvres. De plus, c’est curieux de savoir que c’est ce bassin cotonnier qui est mis en difficulté ; un coup d’œil dans le rétroviseur des résultats de l’élection présidentielle et vous comprendrez que cela est loin du hasard. Autre chose qui nous conforte dans notre analyse est que la filière a été au cœur de la guéguerre entre l’actuel président et son prédécesseur. Une chose est claire, des personnes sont en mission pour saboter la campagne, et décourager la production cotonnière dans ce bassin puisqu’avec la production de cette année, sans la MCI, 50.000 tonnes de coton graine sont exposés aux intempéries et aux bradages vers le Nigéria ; toute chose qui pourrait affecter la croissance économique. Il urge donc que les responsables de l’entreprise reviennent en de meilleurs sentiments pour ne pas exposer les jeunes de la commune qui peinent déjà à joindre les deux bouts.