Projet de lutte contre l’érosion côtière : Les assurances de Boni Yayi aux populations riveraines

erosionLe Président Boni Yayi a effectué une visite ce dimanche 8 février sur le site du projet de lutte contre l’érosion côtière à l’est de l’épi de Siafato. Après avoir écouté les cris de détresse des populations riveraines, Boni Yayi rassure quant aux dispositions en cours pour corriger le tir.

La mer continue de dicter sa loi sur la côte à l’est de l’épi de Siafato. En dépit de la réalisation de nombreux épis pour contrer l’avancée de la mer, les populations continuent de souffrir le martyr. Selon les témoignages recueillis sur place, la mer a encore fait des ravages en mai dernier. Environ 67 mètres de côte ont été avalés par les vagues qui menacent d’emporter dans un avenir pas si lointain toute la cité résidentielle connue sous le nom de quartier Jak.

Pour Christian Sossouhounto, ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de l’assainissement (Muha), cette situation relève de contingences essentiellement liées au changement climatique. A en croire Le Muha, le projet de lutte contre l’érosion à l’est de l’épi de Siafato a permis la construction de 7 nouveaux épis en plus de celui de Siafato sur un segment de 8 km. Ce projet, qui a déjà coûté plus de quarante-cinq milliards de nos francs a largement permis de maîtriser le courroux des vagues et de soulager un tant soit peu peines des populations. Sur le segment en cause, allant de Bier Garden, à la Marine marchande, le gouvernement a déjà commandité des études qui seront débattues incessamment en conseil des ministres, confie-t-il. Le ministre a également évoqué le cas de zone frontalière avec le Togo a Sanveecondji qui connaît le même phénomène. Ce dossier, précise-t-il, sera pris en charge dans le cadre du Programme économique régional (Per) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

« La question des changements climatiques est mondiale. Le développement n’est possible qu’avec la protection du système écologique » déclare le Président Boni Yayi tout en déplorant l’action dommageable de l’homme sur la nature. « Nous voulons une croissance forte, mais pas a n’importe quel prix. Notre course au développement doit préserver la vie des générations à venir », enchaîne le Chef de l’Etat qui salue les initiatives des riverains pour limiter les dégâts. Pour Boni Yayi, la question de l’érosion côtière doit être traitée comme une cause nationale. Au vu des graves menaces qu’ elle fait peser ce phénomène sur notre pays. « C’est une union sacrée que nous devons nouer pour inventorier tous nos moyens internes. C’est un appel que je lance, à tous nos spécialistes. Je les recevrai au palais. Je sais qu’il y en a, qui peuvent nous dire ce que le Bénin lui-même peut déjà commencer a faire », martèle-t-il. Boni Yayi promet peser de tout son poids pour trouver les solutions durables à ce phénomène. « La République est avec vous. La communauté internationale aussi », assure le Chef de l’Etat qui envisage mettre à contribution le Fonds vert des nations unies ainsi que les ressources prévues au titre de l’agenda 2063 de l’Union africaine

Author: Charles

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