Le Bénin est comme un désert de compétences simplement parce que face à leurs projets et intérêts personnels, les cadres béninois deviennent incultes, révèlent leur vacuité de passion pour l’intérêt général.
Les gens se taisent tant que s’offre à eux une lueur de faire une magouille, de gagner un poste où on s’affaissera pour les appeler monsieur ou madame le ministre ou le DG. D’autres se taisent pour chasser des marchés publics.
Avec ce mode de vie fondé sur le laisser pourrir, le laisser aller, le laisser faire, ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire… Dieu aime le Benin, il y a de quoi à considérer le Bénin comme un désert de compétences dans ce pays où 20 ans d’audit de la gouvernance publique n’ont servi à rien, si ce ne sont que des rapports d’audit de chantage pour calmer les ardeurs d’une fausse opposition affamée et jamais rassasiée. La république est comme un gâteau du festin des prédateurs. Ça fait réfléchir !
Désert de compétences ou désert d’éthique et de compassion ? La compétence étant multidimensionnelle est aussi morale, éthique que techno-manageriale.
Nous voulons que le Bénin devienne un océan de cadres libérés, libres d’esprit et capables de mettre l’intérêt général au-dessus des intérêts personnels.
La peur du chef a transformé de nombreux cadres compétents en des îlots de systèmes dormants. Comment peut-on savoir qu’ils existent avec leurs talents?
Bonne chance aux menteurs et démagogues qui passent leur printemps.