(Rien ne reste secret et le peuple finira par tout savoir un jour)
La disparition de la prison de Missérété de celui qu’on a appelé Alofa, présumé assassin de Dangnivo, est tout, sauf naïve. Dans une prison où il y a des centaines de détenus, pourquoi c’est seulement ‘’lui’’ qui ait pu réussir à s’évader et ceci, au nez et à la barbe de tout le monde? On comprend très aisément qu’il y a anguille sous roche. Ce fameux Alofa ne peut en aucun cas, sortir de la prison s’il n’a pas le soutien de quelqu’un, ou bien si sa disparition n’a pas été planifiée en bonne et due forme.
A moins qu’il n’ait usé des forces occultes, étant donné qu’il est guérisseur, dit-on, pour disparaitre mystiquement de sa prison. Même là encore, il y a un hic. Depuis pratiquement quatre ans qu’il séjourne dans cette prison, il n’a jamais pensé utiliser ses force mystiques pour quitter la prison et c’est seulement maintenant qu’il en trouve la nécessité. Quel anachronisme ! Sur toute la ligne, il y a mal donne. Et tout semble bien montrer aujourd’hui qu’il y a une volonté politique de brouiller la piste de la manifestation de la vérité et qu’on tente de prendre les béninois pour des décérébrés. Un prisonnier parmi tant d’autre qui disparait sans que personne ne sache où il est passé jusqu’à présent.
Tous les sourds finiront par entendre dans ce pays. Dans ces explications, le ministre de la justice semble porter la responsabilité de cette disparition aux forces de sécurité en service dans cette prison civile de Missérété. Le peuple veut bien entendre ces gendarmes qu’on a arrêtés. Les pauvres ! Ces braves hommes qui ont toujours fait preuve de courage et de détermination dans la mission qui leur est confiée, comment peuvent-il aussi facilement faire montre d’une telle légèreté face à quelqu’un qu’on appelle Alofa et qui aurait tué Dangnivo? Pas si sûr.
C’est clair que nous sommes aujourd’hui en face d’un scénario bien ficelé par quelqu’un qui évite et a peur que la vérité sur cette affaire éclate un jour. Mais tôt ou tard, cette vérité apparaîtra…
En effet.