La palme d’or de l’animation de la vie politique depuis quelques jours, est réservée à deux citoyens : Issa Salifou (Saley) et Rachidi Gbadamassi. Le premier vient encore de mettre sur la place publique certains secrets de son antagoniste politique, Rachidi Gbadamassi. En affirmant que ce dernier est allé se prosterner devant le candidat à la présidentielle de 2016, Robert Gbian, Issa Salifou a le mérite de faire plus que ne devrait un journaliste. Il a, en plus de donner une piste aux hommes des médias, enterré vivant Rachidi Gbadamassi.
De cette révélation, on peut affirmer que le député Fcbe de Parakou a désormais les pieds et les mains liés. Il ne savait pas qu’en provoquant la doyenne Hélène Aholou KèKè, un levé de bouclier allait être observé du côté de ses détracteurs et adversaires politiques. Le sort venant ainsi d’être jeté, Rachidi Gbadamassi n’aura que ses yeux pour pleurer de son impertinence politique qui ne cesse de s’accroître. Halte, semble lui dire Issa Salifou avec l’affirmation selon laquelle « un présumé coupable dans l’affaire d’assassinat du juge Coovi comme lui devrait apprendre à se taire ».
Qui dit mieux ? Issa Salifou a parlé et bien parlé. Quand on a de si puants et nauséabonds dossiers sur son dos, on ne se hasarde pas à s’agiter sans cesse comme un ver de terre et à menacer ses compères. Ces deux révélations, même si la dernière est plus ou moins connue du commun des mortels, auront le mérite de remettre une fois pour toute, les choses à leur place dans cette République si Gbadamassi peut accepter de sortir les sales dossiers comme il dit et le clame urbi et orbi. Autrement, c’est Saley qui mettra tout sur la place publique dans les jours à venir.
A Rachidi Gbadamassi de sortir alors les dossiers dont il a parlé à l’hémicycle et qui pendraient au coup déjà frêle de la vieille Hélène Aholou KèKè. L’absolu étant ici dans le relatif, on peut parler d’un procès illimité essentiellement ouvert. Visiblement, Saley est décidé à en finir avec Gbadamassi.
Par Clarence DABANI