Secteur du bois : vaine polémique contre l’usine ATC-IB

Fadi-A.-HIJAZI(Une journée porte ouverte a permis de toucher du doigt la contribution  de la société à l’économie nationale)

 « Qui n’a pas fait l’enquête n’a pas droit à la parole.» C’est par ses propos que le Président Directeur Général d’ATC-Industrie du Bois, monsieur Fadi A. HIJAZI a démarré la visite guidée. C’est d’ailleurs la conclusion que tire l’ensemble des journalistes présents  hier jeudi 6 août 2015 à la journée porte ouverte de l’entreprise ATC-Industrie du Bois dans son usine à Allada. Il faut le rappeler, c’est la plus grande entreprise transformatrice de bois au Bénin. Au-delà  des sept mille(7000) m3 de grumes  de Gmélia par an demandés, l’ONAB devra revoir  la quantité à la hausse.

L’on ne doit pas se prêter à des manœuvres et grenouillages  gratuits  qui ne rentrent pas dans la logique d’un réel développement de notre pays. En effet, l’entreprise ATC-Industrie du bois, dispose d’un équipement lourd, ce qui reflète la lumière d’une agro-industrie. Contrairement à tout ce qui est ventilé de part et d’autre dans l’opinion publique il y a quelques semaines, ATC-Industrie du bois a de matériel à revendre.

L’entreprise transforme sur une superficie de 7.7 ha l’intégralité des grumes de Teck octroyés par l’ONAB en produits finis pour le marché local (meuble, salons, cuisines, placards, bureaux, portes, etc.) et à l’export sur la France, l’Italie, l’Espagne et les USA. La crème de la presse béninoise présente à cette rencontre de vérité, a touché  du doigt la réalité. En passant par le stockage des bois brut jusqu’à la transformation finale, c’est désormais une révélation, le Bénin dispose d’une vraie industrie sur place par le biais d’ ATC-IB. Que reproche-t-on donc  à  ATC-IB ?

L’exploitation forestière à exporter frauduleusement et systématiquement vers l’inde et la Chine ou la transformation industrielle de la matière première en produits finis ?  A y voir de plus près, les griefs que dresse le syntra-Onab contre ATC-Industrie du bois,  laissent  des doutes au sein de l’opinion publique et jettent  du discrédit sur la société. Il faut le rappeler, sans un  contrat avec l’ONAB, c’est plus de 250 salariés qui retourneront au chômage. Le volet social de cette affaire reste et demeure, l’inquiétude la plus préoccupante.

Car, depuis sa création en 2006, ATC-IB donne la preuve que pour autant que la matière première soit disponible, le génie béninois conjugué à la technologie appropriée est capable de grande chose.il n’en demeure pas moins vrai que ATC-IB est en proie à d’énormes difficultés liées à la carence du courant électrique nécessaire pour faire fonctionner à plein temps l’usine et l’assurance d’approvisionnement en matière première sur le moyen terme afin de garantir un crédit d’investissement auprès de ses partenaires financiers.

Au lieu de chercher à mettre du sable dans sa farine, toutes les autorités de l’ONAB devraient accompagner l’industrie ATC-IB à s’enraciner au Bénin. Le développement de l’économie nationale en dépend.

François DJANDJO

Author: Charles

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