On les connaît ! Ces engins communément appelés « Kloboto » qui abondent dans la circulation roulent totalement au mépris des règles qui garantissent la sécurité des personnes et des biens. Les forces de sécurité doivent prendre leurs responsabilités afin que le désordre qu’on observe sur les axes routiers cessent.
P.G
Les tricycles communément appelés « Kloboto » sont classés dans la catégorie des motos. Pour cette raison, ils doivent emprunter le même chemin que les motos notamment le trafic local c’est-à-dire les pistes cyclables. Mais ce qu’on observe le plus souvent dans la circulation, c’est que les « Kloboto » roulent en pleine chaussée. Chose que tout le monde trouve normal. Cet état de choses ne garantit pas la sécurité des personnes et des biens sur les axes routiers.
Le fait qu’ils soient dotés de trois roues et d’une remorque ne signifie pas qu’ils sont classés dans la catégorie des véhicules et ont le même privilège que ces derniers. Il y a donc nécessité et urgence de discipliner les conducteurs de ces tricycles qui pensent que les chaussures sont leurs couloirs de circulation.
En matière de respect des règles de circulation des personnes et des biens, il faut reconnaître le mérite du préfet du département du Zou qui a déjà interdit sur son territoire de compétences le transport des personnes par les « Kloboto ».
En attendant que les autres préfets emboîtent les pas à Firmin Kouton, les forces de sécurité doivent se mettre dans la danse et organiser des contrôles routiers sur les différents axes routiers afin que les conducteurs de « Kloboto » prennent le pli. Généralement, ce sont des engins qui ne sont pas dotés de feux de signalisation adéquats. Par ailleurs, il faut mettre un point d’honneur dans la lutte contre les changements hors gabarit qu’on observe au niveau de ces « Kloboto ».
Bien qu’ils soient fabriqués pour le transport des marchandises et autres biens, il est fréquent de constater qu’ils exagèrent dans les chargements. C’est tout cela que la Police Républicaine doit servir sans oublier aussi de réglementer la circulation des « Kloboto » dans la nuit.
