Sport/Ville de Comé: le Centre des sports de mains laissé à l’abandon

À Comé dans le Mono, le Centre des sports des mains fermé depuis des années. C’est le triste constat qu’on a fait après notre descente sur le terrain. C’est sur insistance des populations qu’on s’est rendu sur les lieux. Et là, voici le constat: Au niveau des deux entrées principales, se loge une brousse.

À l’intérieur c’est un nid de reptiles. Hermétiquement fermé. Mais de loin, il n’y a que la brousse sur les différentes aires de jeu. Imaginez l’intérieur des bureaux. Ce serait une tonne de poussière. Bienvenue au Centre des sports de mains de Téhounguécodji. Ici c’est Comé.

À Téhounguécodji (quartier où l’infrastructure est erigée) c’est comme si la mairie a décidé de construire une infrastructure qui ne sera jamais utilisée. Le centre des sports de mains est construit pour être un ornement ? C’est la question que se posent bons nombres ici à Comé. Car les populations ne comprennent pas pourquoi le centre est fermé alors qu’il a été entièrement financé par les Fonds Paurad.

Les autorités doivent expliquer ce à quoi cela sert de construire un centre des sports et l’abandonner pendant des années sans l’utiliser ? À cette question, selon certaines informations, il paraîtrait que le centre a été remis à un jeune pour la gestion.

Mais, mauvaise gestion aidant, la mairie aurait décidé de le fermer et de lancer un avis d’appel d’offre. Malheureusement , depuis, rien ne bouge. Maintenant qu’on ne trouve pas, pourquoi ne pas par exemple trouver un accord avec des écoles privées pour la gestion ? C’est à croire qu’on veut gros et on n’en trouve pas.

Et mieux, cela coûte quoi de louer l’infrastructure aux promoteurs de spectacles? Au finish l’infrastructure devient un refuge des reptiles pardon un ornement pour la commune et une honte pour Comé. Certains aussi parlent de relents politiques autour de la gestion de ce centre.

Sinon, comment à cause des problèmes politiques, on ferme un centre destiné aux sports ? Après on parlera de réfection pour une infrastructure construite et non utilisée. À qui profite ces dépenses inutiles ? Il n’y a que des citoyens épris de développement qui pourront le dire tête haute.

Richard Mensah Elom Agbenomba

Le Soleil Bénin Info

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