‘’Légèreté blâmable dans la prise des mesures conséquentes exigées par la décision du conseil des ministres en sa séances du mercredi 30 juin 2016 confiant la gestion du Bordereau Electronique de Suivi des Cargaison(BESC) au port de cotonou’’.
Tel est le motif porté par l’arrêté N˚033/MIT/DC/SGM/SA/034SGG17 signé par le Ministre des Infrastructures et des Transports Yves Hervé Hêhomey suspendant monsieur Antoine Dayori de la Direction Générale du Conseil National des Chargeurs du Bénin(CNCB).
En attendant de cerner les tenants et aboutissants de cet acte pour le moins audacieux de la part de Hêhomey, on peut tout de même comprendre que les temps ont véritablement changé. Personne n’a pu situer l’opinion sur les raisons profondes ayant sous tendu ladite suspension. C’est vrai que le gouvernement de la rupture nous habitue peu à peu à ses principes de commandement qui veut que toute faute la plus insignifiante soit telle appelle la sanction, il n’en demeure pas moins vrai que les raisons du limogeage de Antoine Dayori pourraient être ailleurs.
Ce qui est important de noter ici est que le temps de l’impunité dans l’administration est terminé. Maintenant, ce sont les épaules de monsieur Richard Alossohoun qui portent les espoirs du Conseil National des Chargeurs du Bénin. Directeur Général Adjoint du Conseil National des Chargeurs du Bénin jusqu’à ce lundi, il assume l’intérim du Directeur Général jusqu’à nouvel ordre.
A l’heure de la globalisation et de la mondialisation de l’économie, le Conseil National des Chargeurs du Bénin se doit de redynamiser son mode de gestion afin de jouer pleinement le rôle qui est le sien dans la plateforme aéroportuaire. Pour réussir ce challenge, le Directeur Général par intérim Richard Alossohoun se doit de s’appuyer sur ses capacités managériales et la compétence du personnel de l’office.