Talon prépare un « bon  repas » pour les Béninois

talonLe weekend écoulé, le président de la République était en tournée dans le Septentrion. Son séjour dans le Nord du pays, comme on pouvait s’y attendre, a été l’occasion pour la première autorité de réagir par rapport à plusieurs questions qui déchainent les passions. Retour sur quelques déclarations fortes de Patrice Talon qui dissipent les inquiétudes quant aux capacités du régime de la Rupture de faire face à la Morosité économique.

Le président Patrice Talon demande un peu de patience pour que le repas qui est en train d’être préparé soit copieux

Contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes, le président de la République, son excellence Patrice Talon, est bien à l’écoute de son peuple. Il suit tout, et les échos des bruits les plus fins parviennent au creux de ses oreilles. C’est du moins le sentiment général qu’on peut avoir après ses déclarations dans le Septentrion samedi dernier.

Si la faim gronde partout à telle enseigne que le désespoir a pris siège dans les propos,  le chef de l’Etat n’en est pas moins insensible. Car, ayant aussi connu la faim, il sait ses manifestations sur l’individu. « Quand on a faim, on est impatient. Quand on manque de tout, chaque minute qui passe paraît une éternité. On n’a pas le temps d’attendre. Et c’est ce que nous vivons aujourd’hui », a-t-il déclaré pour confirmer la morose situation économique du pays. Bien que l’actuelle crise économique qui sévit où la mévente est perceptible dans les marchés, le président Patrice Talon n’adopte toutefois, pas un comportement revanchard contre ceux qui le critiquent avec véhémence.

Bien au contraire, il les comprend et leur tient un discours apaisant. « Mes compatriotes qui ont fondé tant d’espoir dans mon élection ont l’impression que les sept mois qui viennent de s’écouler continuent déjà presque tout le mandat. Et c’est à raison qu’ils sont si impatients, parce que nous manquons de tout », a-t-il lancé. Mais, cette impatience peut être préjudiciable au bonheur véritable et durable. Et puisque le chemin de tout bonheur est toujours parsemé d’embuches, les Béninois doivent encore attendre que le Chantre de la Rupture finisse d’enlever toutes les ronces qui entravent la prospérité du pays. A cet effet, il s’est fait clair : « On a beau avoir faim, il n’est pas convenable de manger un plat mal préparé. Il faut avoir la patience d’attendre qu’il y ait des ingrédients.

Que les ingrédients soient mélangés pour être portés au feu. Que la sauce mijote et que le repas soit digeste ». Sans équivoque, il y a donc un repas qui est en train d’être assaisonné, et seuls ceux qui vont endurer pourront le déguster chaud.

Author: Charles

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