Tricherie hors gabarit à l’Université d’Abomey-Calavi : Fadesp, un nid du faux !

(Mais l’équipe du Recteur Brice Sinsin veille au grain…)

La Fadesp est en train de devenir le siège par excellence des partisans du moindre effort. Avoir une maîtrise, un DEA voire un Dess, n’est plus un luxe dans cette faculté. Il suffit seulement d’appartenir à un réseau de faussaires implanté en plein cœur de l’université d’Abomey-Calavi parfois avec des ramifications au niveau de ministère de l’enseignement supérieur. De sources concordantes, ce réseau est composé d’enseignants qualifiés, des doctorants, des étudiants de carrière et même des démarcheurs, le plus souvent pas faciles à identifier. L’ampleur que prennent la corruption et la tricherie en bande organisée surtout à la Fadesp, devient de plus en plus inquiétante. A y voir de plus près, si le pire n’est pas déjà là, c’est sûr qu’il ne serait plus loin. Dès lors que l’université d’abomey-calavi notamment la faculté de droit et des sciences politiques se transforme en un nid de faux et usage de faux avec des diplômes financièrement obtenus ( DFO), il n’y a pas de raison que tous les étudiants du Bénin, du moins la grande majorité y jettent leur dévolu. Depuis quelques années, on constate surtout une grande ruée des hommes et femmes d’affaires, les politiques et autres personnalités sombreuses vers le palais de la faculté de droit.

C’est là où il y a du miel que les mouches s’agglutinent. Ces derniers ne foutent rien, ne viennent même pas composer, mais à la fin, obtiennent pépère, leur précieux sésame. Les uns, leur maîtrise en poche. Les autres, leur DEA ou leur DESS. A l’allure où vont les choses si les autorités décanales ne prennent leurs responsabilités pour démanteler ces réseaux de mafieux, c’est toute l’image de l’Université d’Abomey-Calavi, qui en pâtira. En la matière, l’équipe rectorale dirigée par Brice Sinsin ne baisse pas la garde. Des mesures de surveillance et de contrôle ont été renforcées. Ce qui a permis d’ailleurs de mettre la main récemment sur un député à l’assemblée nationale, membre d’un réseau de faussaires. Les autorités de l’université d’Abomey-calavi n’ont pas hésité à interdire ce dernier de toute inscription sur le campus. Un bel exemple. Mais tant qu’il reste à faire, rien n’est encore fait. En tout cas, la Fadesp doit être désinfectée aujourd’hui et tous ceux qui seront pris désormais la main dans le sac en train de tricher, doivent être traduits directement devant les tribunaux correctionnels du Bénin pour être jugés.

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