L’insécurité est galopante au Bénin, particulièrement à Cotonou où les policiers payent lourdement les frais. Les malfrats ont une fois encore fauché ce mardi 14 Octobre 2014 trois vaillants policiers qui ripostaient au braquage de la Banque Internationale du Bénin (BIBE).
Pathétique et cauchemardesque. Les mots ne suffisent pas pour décrire le calvaire que vit cette année les éléments de la police nationale. Les malfrats ont une fois encore eu raison des forces de sécurité. Ils ont réussi, à braquer la Banque Internationale du Bénin (BIBE) et à emporter le butin. Dans leur élan, ils ont froidement abattu trois policiers qui ripostaient à leur braquage, ce mardi 14 Octobre 2014. Une scène effroyable, un tableau sombre auquel à assister impuissants les témoins présents sur les lieux. Décidemment, les policiers ne tiennent plus devant les bandits qui réussissent toujours à fuir tout en tachant d’achever comme des poulets ceux d’entre eux qui se retrouvent sur leur chemin. C’est incroyable.
Les policiers sont ils en mesure d’assurer la sécurité des personnes et des biens aujourd’hui au Bénin? Il serait difficile de répondre par l’affirmatif tant le bilan des victimes, côté police nationale, ne cesse de s’alourdir. Le vendredi 22 Août dernier seulement, le Secrétaire Général du Syndicat National de la Police(Synapolice) WaïdiAkodjenou alertait l’opinion publique, au cours de la cérémonie de passation de charge entre François Houessou et Dossou Simplice Codjo, sur le sous-équipement de la police et l’absence d’une véritable politique sécuritaire exposant les policiers à la furie des bandits et des hors-la-loi. « Les malfrats sont plus équipés que les nôtres » dénonçait-il ce jour.
Les faits lui donnent encore raison. Les bandits de grands chemins opèrent allègrement sur toute l’étendue du territoire béninois. Déjà 5 morts dans le rang des hommes en uniforme en l’espace de seulement 6 mois. Dramatique. Combien de policiers, les malfrats vont-ils tuer avant que les autorités ne prennent conscience qu’elles doivent équiper la police nationale. Au lieu de perturber les paisibles populations pour le port de casque, le Directeur de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon et le Ministre de l’intérieur, Dossou Simplice doivent trouver une solution à cette triste situation qui endeuille des familles et le peuple béninois tout entier.
Par ZekAdjitchè ALAFAÏ