A force terroriser verbalement son peuple, Boni Yayi a fini par inoculé le vaccin anti-peur aux Béninois. Même s’il sort aujourd’hui avec un fusil d’assaut ou une Kalachnikov, ce serait sans effet car, les Béninois sont déjà morts. Morts de peur, morts de faim et morts en réalité. D’ailleurs Cabri mort n’a plus peur de couteau. Les chars ont déjà circulé. Les Béninois n’attendent qu’un Tsunami. « On vous connaît ! Tcho, on vous connaît ! »
Clarence DABANI