(Des responsables de la Direction de l’Alphabétisation indexés)
Aucun individu n’est au-dessus de la loi, aucune institution n’est au-dessus de la loi ; seul le peuple est souverain. Depuis quelques jours, des rumeurs persistantes font état de ce que des assassins à la solde de, on ne sait quel courant, menaceraient de supprimer la vie du Dr François Djibril Goundété. Si rien n’est fait dans l’immédiat pour le protéger et renforcer sa sécurité, le pire pourrait se produire et le Bénin perdrait un de ses dignes fils qui a eu l’ingénieuse idée de mettre au point notre attribut de civilisation consonantique vocalisé couramment appelé ‘’l’alphabet africain’’.
Aussi étonnant que cela puisse être une vérité, dans le cadre de la lente agonie du projet de l’alphabet africain et des menaces graves qui pèsent ces derniers jours sur la vie du valeureux créateur François Djibril Goundété, certains membres du Collectif de soutien se voient dans l’obligation d’indexer des responsables de la Direction de l’Alphabétisation sous la tutelle du Ministère de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme compte tenu des responsabilités énormes de leur institution dans l’incomparable dossier toujours en souffrance.
Puisqu’en toute liberté, tout béninois peut comprendre que ce sont les intérêts personnels de ces responsables-là qui seraient un peu bousculés par la noble découverte et son soutien efficace que constitue l’adhésion de plus de 2000 personnalités de nos douze départements. C’est la raison supérieure pour laquelle les autorités et les sages à divers niveaux sont donc vivement interpelés.
Président Thomas Boni Yayi au secours, Premier Ministre Lionel Zinsou au secours, Président Adrien Houngbédji au secours, Président Bruno Amoussou au secours, Président Léhady Soglo au secours, Président Patrice Talon au secours, Président Abdoulaye Bio Tchané au secours, Président Sébastien Adjavon au secours, Président Pascal Iréné Koupaki au secours, Président Robert Gbian au secours, Président Issa Badarou Soulé au secours, Présidente Marie-Elise Gbèdo au secours, Présidente Célestine W. Zanou au secours.
Dans les prochaines heures, les béninois vont assister à un événement malheureux de l’histoire de notre pays, le Bénin. En effet, après trois décennies d’oppression et de persécutions, c’est le rendez-vous de la mort brutale qui sera enrichi de cérémonies officielles de la part des autorités de l’état, y compris les nombreuses messes d’action de grâce à l’intention de l’âme de l’inventeur de l’alphabet africain.
Car, les assassins qui avaient l’habitude de le guetter dans beaucoup de coins en vain ont maintenant bien planifié la fin de son séjour sur terre, d’après certaines indiscrétions provenant des milieux administratifs et de certaines rues de Cotonou. En vérité, les tueurs sans foi, ni loi ne voudront jamais trainer les pas comme les décideurs politiques issus des milieux mahi (lire, la publication du CNSA intitulé « Prompte action des décideurs politiques mahi obligerait le Gouvernement » dans le quotidien ‘’les 4 vérités’’ N° 824 du mercredi 30 décembre 2015) qui n’ont certainement pas l’esprit d’une très rapide action auprès du bâtisseur infatigable et incomparable de la nation, en l’occurrence le Président Thomas Boni Yayi, pour mettre leur fils ou leur frère François Djibril Goundété à l’abris des dangers qui le guettent à cause de son génie et ses grandes ambitions pour son pays, le Bénin.