Vœux avec la presse : Nago salue les efforts des journalistes

MNAGO_bann( Et les encourage à poursuivre des luttes pour la liberté d’expression)

Le président de l’Assemblée nationale, le professeur Mathurin Coffi Nago a échangé avec la presse béninoise les vœux du nouvel an pour le compte de l’année 2015. Il a saisi l’occasion pour saluer les efforts des uns et des autres pour le vote au parlement de la loi portant code de l’information et de la communication en République du Bénin, puis invité les institutions au respect des principes des libertés d’expression et les professionnels des médias au professionnalisme.

Le vendredi, 06 février 2015 ; c’est la date retenue par le président de l’Assemblée nationale, le professeur Mathurin Coffi Nago pour échanger avec la presse béninoise, les vœux du nouvel an. Entouré pour la circonstance des cadres et agents de son institution, la deuxième personnalité du pays a rappelé que cette rencontre avec les sommités de la presse reste selon lui, un rendez-vous traditionnel, il était question de passer en revue la question de relation qui existe entre les journalistes et l’institution parlementaire. Il faut dire que c’est après les vœux du président du réseau des journalistes accrédités au parlement (Rejap) Gaspard Adjamonssi et le président de l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias, Guy Constant Ehoumi  que le président Nago a saisi l’opportunité pour se prononcer. Dans leurs interventions, les journalistes ont félicité le parlement d’avoir travaillé pour le vote du code de l’information et la communication au Bénin qui abolit surtout les peines privatives des libertés en cas de délits. Pour eux, le parlement vient de faire un grand pas dans le processus devant conduire à garantir aux journalistes la liberté de presse au Bénin même s’il y a encore des imperfections dans ledit code.

Selon le président de l’institution parlementaire, les professionnels des médias ne peuvent qu’être fiers de ce qui est fait pour le vote de ce code de 423 articles. A l’en croire, les journalistes à travers leurs associations faitières, ont effectué un travail de plaidoyer  pour l’aboutissement de ce vote. Et une fois le code acquis, le professeur Nago a invité les acteurs des médias à être des gens responsables et être surtout plus professionnels dans leurs prestations.

LES SOUHAITS DE NAGO AU SUJET DES LIBERTES D’EXPRESSION ET DE PRESSE

  « … J’ai été touché dans ma peau d’entendre des gens dire dans un pays voisin qu’ils  avaient l’habitude de capter notre chaine de télévision. Mais il y a que depuis quelques moments, ils n’aiment plus la suivre… ». C’est sur cette suite de mots que le président de l’Assemblée nationale, le professeur Mathurin Coffi Nago a réaffirmé son engagement de soutenir tous ceux qui se battent pour l’instauration de la liberté d’expression et de presse au Bénin. Au cours de sa rencontre avec la presse béninoise vendredi dernier à Cotonou, la deuxième personnalité du pays a fait savoir qu’il est vraiment temps que les journalistes aient de la liberté pour s’exprimer. Ainsi, a-t-il invité les dirigeants et les présidents d’institutions à faciliter la tâche aux professionnels des médias dans l’accomplissement de leur mission. Il n’a pas aussi manqué de rappeler à ces derniers qu’ils doivent à leur tour, faire preuve de professionnalisme dans leurs prestations quotidiennes.

 Ceux qui osent réclamer leur liberté d’expression et qui osent simplement  réclamer leur liberté d’informer le peuple béninois. Cela me parait juste. Vous avez la diversité dans les organes de presse particulièrement dans les organes de télévision. La pluralité partisane est consacrée par notre constitution. Et elle doit s’établir à tous les niveaux et particulièrement au niveau des organes de presse. Si d’aventure, nous, institutions, présidents d’institutions, nous ne prenons pas des mesures et des dispositions pour sauvegarder ces principes de la pluralité au niveau de nos organes de presse, nous aurons failli. Je voudrais donc vous encourager à continuer d’expliquer et de nous sensibiliser, nous, responsables pour nous dire l’intérêt que nous avons à vous permettre de travailler tout en respectant la liberté de presse consacrée par la constitution béninoise.

C’est une fierté pour moi de voir des journalistes des organes de service public dire qu’ils voudraient aussi des libertés de presse. Nous avons besoin des pionniers comme ça. Si nous tous, nous nous taisons, nous irons tous dans le ravin. Il faudrait que dans une voiture, les passagers puissent parfois, attention, nous risquons de dérailler. Et ça, c’est une contribution positive à nous qui sommes en train de jouer le rôle qui nous est confié momentanément ce rôle de gestion du gouvernement. Ce n’est pas souvent facile, j’en conviens, mais à partir du moment où vous avez demandé et on vous l’a confié, il vous revient donc de jouer ce rôle humblement.

Par Akodégbè Vignon

Author: Charles

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